À propos de FFF

Après vingt-trois ans sans nouvel album, FFF fait un retour fracassant avec I SCREAM, fruit d’une complicité restée intacte entre Marco Prince, Nicolas Baby, Yarol Poupaud et Krishoo Monthieux. Malgré des chemins professionnels différents – Marco Prince au cinéma, Yarol Poupaud aux côtés de Johnny Hallyday, et les autres dans la musique à l’image – les quatre musiciens n’ont jamais envisagé la séparation. Leur amitié et leur alchimie musicale ont toujours été une évidence, attendant simplement le bon moment pour renaître.

Ce moment est arrivé lorsque le label Verycords leur a proposé de produire un cinquième album. Sans hésiter, le groupe s’est retrouvé dans un mas isolé en pleine campagne niortaise, où il a laissé libre cours à son instinct créatif. Dans cette atmosphère de liberté absolue, ils ont retrouvé le plaisir brut de jouer ensemble, sans contraintes ni calculs. “Il y avait une fraîcheur très étrange, on jouait juste pour le plaisir, sans intellectualiser quoi que ce soit”, raconte Marco Prince.

De ces sessions effervescentes sont nés près de trente morceaux, dont dix ont été retenus pour composer I SCREAM. Ce titre reflète la puissance viscérale de l’album, un cri venu des tripes, oscillant entre histoire et prise de risque. On y retrouve l’empreinte unique du groupe, ce savant mélange de rock et de funk, incarné par le morceau “Allright”, où la basse, la guitare et la batterie fusionnent dans une énergie débordante. À côté, “Les Magazines”, premier single de l’album, propose un univers totalement différent, entre western survitaminé et influences de Gainsbourg et Ennio Morricone, confirmant l’inclassable singularité de FFF.

Au-delà des rythmes et des sonorités, I SCREAM est aussi un album ancré dans son époque. Comme ils l’avaient fait en dénonçant le racisme avec Ac2n en 1991, les FFF abordent ici des thèmes comme la cause des femmes et la protection de l’environnement. “On écoute, on lit, on regarde. On est obligé d’être concerné par ce qui nous entoure. Notre message, c’est l’empathie”, explique Marco Prince.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : FFF repart sur scène au printemps pour une tournée à travers la France. Fidèles à leur réputation de bêtes de scène, ils comptent bien renouer avec l’intensité brute du live. “Les concerts, c’est notre espace de liberté totale. On sait quand ça commence, mais jamais quand ça finit”, dit Marco Prince. Le soir du premier concert, lorsqu’ils monteront sur scène, une chose est sûre : ils seront exactement là où ils devaient être, prêts à faire vibrer leur public comme au premier jour. 

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